100% Pinot Noir.
Robe : rouge pourpre intense.
Bouquet : le nez est complexe avec des arômes de fruits noirs et d’épices.
Palais : une belle profondeur soutenue par quelques notes toastées. En bouche, ce vin est structuré avec des tanins fondus. Les arômes sont puissants et charmants, un bel équilibre.
Servir avec de la volaille et de la viande rouge, sur des plats exotiques et épicés qui équilibreront parfaitement le côté poivré du vin ; avec également du jambon et du coquelet en sauce, mais aussi des rouleaux de printemps, des côtes de porc grillées au barbecue.
Servir à une température de 14 à 16°C.
A boire dès maintenant et peut être conservé en cave pendant 3 à 5 ans.
Le vignoble des Maranges constitue le trait d’union entre la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire. Il se situe en parfaite cohérence avec celui de Santenay, avec qui il partage plusieurs crus estimés. Cette appellation village du sud de la Côte de Beaune couvre 190 hectares (177 ha en rouges et 16 ha en blancs), avec 7 premiers Crus.
Les vignes s'étendent sur les communes de Cheilly-lès-Maranges, Dezize-lès-Maranges et Sampigny-lès-Maranges. L’exposition sud/sud-est, la plus fréquente, se situe entre 240 et 400 mètres d’altitude. Cheilly possède des sols assez légers et caillouteux. Sampigny et Dezize partagent les Climats du sud de Santenay : bruns calcaires et marnes calcaires.
Les raisins, récoltés manuellement, ont fait l’objet d’un tri sévère à la vigne puis à leur arrivée aux chais. Ils ont ensuite été éraflés entièrement avant d’être mise en cuve. Une macération à froid (8 à 10°C) a été opérée durant 5 à 8 jours, suivie ensuite par la fermentation alcoolique en présence de levures sélectionnées, durant 15 jours au total avec 2 pigeages par jour. Le vin a ensuite été placé en fûts de chêne français où la fermentation malo lactique a été réalisée à 100% et l'élevage s'est poursuivi jusqu'à 12 mois environ.
Dieu que ce millésime aura été éprouvant pour le vigneron et pour le vinificateur. Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne. Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive. Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs.
Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision. Nous avons apporté un soin tout particulier à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique de nos vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.
Dès les premières dégustations, ce millésime affichait un joli potentiel aromatique, l’équilibre acide était contenu. Nous retrouvons des vins moins solaires, dans la modération, plus légers en alcool et en structure tannique, des vins qui affirmeront leur singularité en offrant une palette diversifiée de saveurs et de textures à l’image du millésime.