100% Pinot Noir.
Robe : Rouge profond et foncé, tel un jus de cerise noire.
Bouquet : sur les petits fruits : framboise, cassis et myrtille. Intense et délicatement boisé par l'élevage sous bois.
Palais : Riche, très solaire. Tanins soyeux, saveurs fruitées et finement épicées par un boisé délicat. Structure velours, bien construit, d’une belle puissance, il est plein de sève, charnu et équilibré, avec une longueur fabuleuse.
Il sera le parfait compagnon des viandes et petits gibiers rôtis ou en sauce comme un filet de bœuf ou des œufs en meurette. À déguster aussi sur des fromages régionaux : Amour de Nuits, Époisses et Cîteaux.
Servir à une température d’environ 15°C.
Ce grand vin de Bourgogne offre une longévité importante de 5 à 7 ans.
La commune de Gevrey Chambertin se situe dans la partie Nord de la Côte de Nuits. C’est l’une des plus vastes communes viticoles de Bourgogne. L’appellation se récolte sur les villages de Gevrey et de Brochon qui produisent aussi des Côte de Nuits-Villages.
Sols bruns calciques et bruns calcaires avec sur certaines parcelles des marnes recouvertes d’éboulis et de limon en provenance du plateau. Orientation Sud-Est et Est. Pente douce, plus marquée sur les Premiers Crus. Altitude située entre 280 et 330 m.
Elle est de type traditionnelle. La vendange est récoltée et triée sévèrement. Les raisins sont éraflés et foulés puis mis en cuve. Commence alors une macération à froid (8° à 10°C) pendant 8 jours.
La fermentation alcoolique s’en suit avec pigeages et remontages quotidiens. La durée de la vinification est de 20 jours en moyenne. L’élevage se fait en fûts avec 30% de fûts neufs.
Les mesures sanitaires ont signé les vendanges 2020 mais ne les ont pas empêchées ! Malgré la chaleur et la sécheresse qui ont historiquement marqué l’année, la qualité était au rendez-vous avec toutefois des rendements en baisse, en particulier sur les rouges aux volumes hétérogènes, mais aux beaux équilibres. Globalement l’acidité était présente, gage de vins de garde…
En Bourgogne, l’année 2020 a été marquée par la douceur et par la sécheresse. Dès la sortie d’un hiver sans gel, un temps ensoleillé et sec a dominé le printemps, favorisant un débourrement très précoce. Quelques rares épisodes pluvieux en juin et juillet n’ont pas suffi à éviter le manque d’eau. Avec des températures estivales très élevées et une lumière intense, les vignes ont petit à petit souffert de stress hydrique entrainant un blocage de maturité avant les vendanges.
Le cycle végétatif a été cette fois encore raccourci avec près de trois semaines d’avance sur 2019. Heureusement la récolte a été sauvée par les nuits relativement fraîches. La vendange était magnifique mais avec de très petits volumes en jus sur les rouges (baisses de 30 à 50%), et des degrés raisonnables en dépit de la chaleur. Les blancs ont été au contraire très généreux et ont parfaitement résisté à ces conditions extrêmes.